top of page

COMMISSIONS LEADERS SANS FRONTIERES

COMPTE RENDU DES REUNIONS
DE LA COMMISSION DES "LEADERS SANS FRONTIERE"

Tenue au Siège de l'ONU le 17 Janvier 2002

​​​​​​​​​​​​​​Etaient Présents:

M. Saad Maadi, Conseiller, représentant S.E. M. Abdallah Baali, Ambassadeur, Représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Organisation des Nations Unies

 

Mlle Séraphine Toe, Conseiller, représentant le Gouvernement du Burkina Faso à la Commission de sélection des "Leaders sans frontières" ainsi que S.E M. Michel Kafando, Ambassadeur, Représentant permanent du Burkina Faso auprès de l'Organisation des Nations Unies

 

S.E. M. Marc Nteturuye, Ambassadeur, représentant le Gouvernement du Burundi à la Commission de sélection des "Leaders sans frontières" et Représentant permanent du Burundi auprès de l'Organisation des Nations Unies

 

M. Luc Joseph Okio, Ministre Conseiller, représentant S.E. M. Basile Ikouebe, Ambassadeur, Représentant Permanent du Congo auprès de l'Organisation des Nations Unies

 

S.E. M. Sotos Zackheos, Ambassadeur, représentant le Gouvernement de Chypre à la Commission de sélection des "Leaders sans frontières" et Représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies

 

Mme Léa Raholinirina, Premier Conseiller, représentant le Gouvernement de Madagascar à la Commission de sélection des " Leaders sans frontières" ainsi que S.E. M. Jean Delacroix Bakoniarivo, Ambassadeur, Représentant permanent de Madagascar auprès de l'Organisation des Nations Unies S.E. M. Ousmane Moutari, Ambassadeur, représentant le Gouvernement du Niger à la Commission de sélection des Leaders sans frontières" et Représentant permanent du Niger auprès de l'Organisation des Nations Unies

 

M. Fernando Freire, Conseiller, représentant S.E. M. Francisco Seixas da Costa, Ambassadeur, Représentant permanent du Portugal auprès de l'Organisation des Nations Unies, en l'absence du Professeur José Manuel Pureza représentant le Gouvernement du Portugal à la Commission de sélection des "Leaders sans frontières"

 

S.E. Dr. Anastase Gasana, Ambassadeur, représentant le Gouvernement du Rwanda à la Commission de sélection des "Leaders sans frontières" et Représentant Permanent du Rwanda auprès de l'Organisation des Nations Unies

 

Dr. Hope P. White Davis, Présidente de la World Association of Former United Nations Internes and Fellows

 

M. André Ferrara, Vice-Président de la Fédération Française des Anciens Combattants à New York

 

Mme Lena Shina, Programme Adviser, représentant le Programme des Nations Unies pour le développement

 

M. Bruce Boeglin, Conseiller du Cercle de Réflexion

 

M. Patrick Brémaud, Vice-Président du Conseil d'organisation du Cercle de Réflexion

 

M. François Gaucher, Vice-Président du Conseil d'organisation du Cercle de Réflexion

 

M. Jean-Luc Pérez, Président de la Commission de sélection des " Leaders sans frontières" du Cercle de Réflexion

 

Les Ambassadeurs, Représentants permanents de l'Ethiopie, de la Mongolie et de l'Ouganda ainsi que le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'ONU se sont excusés de ne pouvoir assister à cette réunion compte tenu de leurs engagements antérieurs.

 

1- Discours de bienvenue ( point 1 de l'ordre du jour).

    1.1 M.Pérez ouvre la séance à 11h. Dans son discours de bienvenue, il précise que la formation du "Doctorat en administration de la paix" est la première réalisation du Cercle de Réflexion et qu'elle se situe à un moment historique où le monde est bouleversé par le terrorisme international et où l'ONU vient d'obtenir le "Prix Nobel de la Paix".

    1.2 M. Perez propose que Mlle Séraphine Toe, représentant le Burkina Faso soit nommée Présidente de cette Commission. Elle est élue par acclamation.

 

M. Gaucher est désigné Secrétaire de séance.

 

    1.3 Sur demande de la Présidente, l'ordre du jour est adopté à l'unanimité.

2- Rappel des décisions de la première réunion de la Commission de sélection des "Leaders sans frontières" tenue en 1998 ( point 2 de l'ordre du jour).

    2-1 M.Pérez rappelle que la première réunion de la Commission a décidé l'absence de tout critère limitatif de candidature pour la sélection des "Leaders sans frontières" et (10 l'obligation pour les candidats de s'engager sur un "Code de conduite", à l'image de celui que signent les fonctionnaires des Nations Unies.

    2-2 La représentante du PNUD demande des précisions sur la méthode de recrutement des candidats. M. Pérez répond que l'information est passée par la voie diplomatique des Missions permanentes, qui ont ensuite contacté leurs gouvernements.

3- Originalité de la formation sur la paix des "Leaders sans frontières" et leur rôle dans les "Corps de volontaires UNCR pour la paix" ( point 3 de l'ordre du jour)

    3-1. M. Perez indique que cette formation sur la paix s'appuiera sur la philosophie de l'ONU fondée sur la non-violence, la tolérance et le respect mutuel entre les peuples. La représentante de Madagascar fait valoir que "les objectifs de la Charte des Nations Unies coincident avec les objectifs du "Doctorat en administration de la paix".

    3-2. Sur le programme de formation, le représentant du Niger souligne "l'ecclectisme des matières enseignées". Après discussion avec les représentants de Chypre et du Portugal,un nouveau module "Dialogue entre les civilsations" est ajouté à ce programme, dont l'étude plus approfondie est renvoyée à la prochaine réunion de la Commission à la demande du représentant de l'Algérie. Le représentant du Rwanda souligne "l'importance de former des négociateurs compétents pour être envoyés sur les théâtres de conflits".

    3-3. M. Brémaud insiste sur la gratuité de la formation qui s'effectuera par internet, abolissant toutes les frontières entre les pays. Le représentant du Burundi approuve ce procédé qui doit "permettre aux candidats des pays défavorisés d'accéder à cette formation avec des méthodes modernes, sans quitter leurs pays d'origine".

    3-4. M. Brémaud indique que cette formation prévoit de regrouper les candidats lors de séminaires résidentiels sur des lieux hautement symboliques de la paix. Les participants approuvent unanimement l'idée d'organiser ce premier regroupement à l'ONU autour du 21 septembre qui a été déclaré "Journée de la paix".La Présidente estime important qui à cette occasion les candidats puissent dialoguer avec les Départements de l'ONU et rencontrer "les représentants des pays affectés par les conflits". Sa proposition de créer "un groupe de travail" chargé de la préparation du séminaire du mois de septembre est retenue.

    Le représentant du Niger déclare que son pays serait prêt à accueillir le second séminaire résidentiel.

    3-5. La question des "Corps de volontaires UNCR pour la paix" a été renvoyée à la prochaine réunion de la Commission.

4- Le diplôme de "Docteur en administration de la paix" et la Chambre d'équivalence" de ce diplôme (point 4 de l'ordre du jour).

    4-1. Le représentant de Chypre demande des précisions sur la valeur du diplôme du "Doctorat en administration de la paix". M. Brémaud répond qu'il est envisagé trois degrés de reconnaissance du diplôme avec l'UNESCO, les Gouvernements des Etats Membres et Observateurs de l'ONU et avec les Universités coopérantes; il précise que la Chambre d'équivalence du Cercle de Réflexion sera en charge des négociations de l'accréditation de ce diplôme.

 

La Commission estime que ce diplôme développé au sein des Nations Unies pourrait être le point de départ d'une méthode de reconnaissance des diplômes au niveau international.

 

    4-2. Le représentant du Portugal insiste sur "la nécessité de sélectionner les candidats à un très haut niveau pour faciliter la reconnaissance du diplôme". Le représentant du Rwanda ajoute que "la valeur du diplôme se fera aussi à travers le contenu du programme de formation et de la dissertation des thèses de doctorat qui aideront à promouvoir la paix".

5- Mise au point du "Code de conduite" applicable aux candidats sélectionnés (point 5 de l'order du jour )

    5-1. La Présidente donne lecture des articles du projet du "Code de conduite". L'article 1 est amendé sur proposition du représentant de l'Algérie, le mot "objectifs" remplaçant le mot "idéaux".

    5-2. Le débats s'engagent sur la nécessité de maintenir certains concepts du texte. Le représentant de l'Algérie estime que le terme " frontières intellectuelles artificielles" de l'article 4 prête à difficulté et la représentante de Madagascar propose de terminer l'article 7 par "et de prendre des mesures appropriées." Le représentant du Rwanda considère que "l'esprit pragmatique du texte doit-être retenu".

    5-3. Les participants retiennent la suggestion de la Présidente de renvoyer la poursuite de l'étude du Code de conduite" à la prochaine réunion de la Commission.

    6- Examen des candidatures et sélection des candidats (point 6 de l'ordre du jour)

    6-1. M. Brémaud rappelle les critères de sélection des candidats fondés sur un niveau de formation minimum de cinq ans après le baccalauréat et de cinq ans d'expérience professionnelle avec le support de lettres de référence et un exposé sur les motivations profondes pour la paix.

    6-2. Après débats, la Commission a sélectionné 21 candidats provenant de 11 pays, savoir:

 

- Mme Asséta Diallo, M. M. Moussa Diallo, M. Goubri Patrice Paul Privat et M. Désiré Boniface Some du Burkina Faso

- M. M. Procès Bigirimana, M. Charles Imwiyitire, M Zéphyrin Maniratangua et M. Come Mbonimpa du Burundi

- M. Thomas Fondjo et M. Jean Njoya du Cameroun

- Mme Siama Mireille Fore du Congo

- Mme Binh T. N. Tran des Etats-Unis d1Amérique

- M. Olivier Védrine de France

- M. Gocha Lordkipanidze de Géorgie

- M. Zarko Koneski de l'ex République Yougoslave de Macédoine

- M. Papay J.B. Randrianjara de Madagascar

- Mme Soraya Ayouche du Maroc

- Mme Judith C.N.Lungu, Mme Ceclia Shinodo, M. M. Herbert Nyirenda et M. James Phiri de Zambie

 

    6-3 M. Pérez a souligné que l'outil internet avait permis de découvrir des candidatures "d'un niveau impressionnant" et déjà ouvert la voie de la suppression des frontières intellectuelles entre les pays, qui est l'objectif majeur du Cercle de Réflexion.

7- Synthèse des travaux ( point 7 de l'ordre du jour)

 

La Commission approuve la proposition de la Présidente de reprendre les travaux de la Commission sur les questions en suspens dans le cadre d'un Comité restreint qui se réunira le 20 février 2002 à l'ONU et décide de maintenir Mlle Séraphine Toe à la présidence de la Commission.

 

8- Clôture de la réunion ( point 8 de l'ordre du jour)

 

Après avoir souhaité que les "Leaders sans frontières" deviennent des "ambassadeurs de la paix" à travers le monde, la Présidente clôture la réunion à 15h30.

 

Jean-Luc Pérez

Co-Président de la Commission de sélection

des "Leaders sans frontières"

 

 

bottom of page